Le coup d'envoi officiel de la présidence française du Conseil de l’Union européenne a été donné, vendredi à Paris, par le président français Emmanuel Macron et la présidente de la Commission Ursula von der Leyen.

La France préside à partir du 1er janvier et pour six mois le Conseil de l’Union européenne, et ce pour la treizième fois de son histoire.

« Nous voilà maintenant à l’ouvrage », a déclaré Emmanuel Macron, lors d’une conférence presse à l’Elysée avec la présidente de la Commission européenne.

« Nous avons la volonté de faire de ce moment quelque chose d’utile pour l’Europe », a assuré le président français en faisant référence aux grands dossiers qui vont être traités durant la présidence française du Conseil de l’UE.

« La France assume cette belle charge dans un contexte très particulier, notamment avec cette crise sanitaire », a rappelé, pour sa part, la présidente de la Commission européenne. « Il y a 70 % de vaccination en Europe, mais en parallèle nous avons aussi partagé et exporté 1,5 milliard de doses vers les pays qui en avaient besoin », a-t-elle déclaré.

Emmanuel Macron entend entre autres lancer une réforme de l’espace Schengen, réguler les géants du numérique, faire avancer le « paquet climat » avec la taxation carbone, et rebâtir « un traité d’amitié avec l’Afrique ».

En matière de défense, la France devra poursuivre l’enjeu de souveraineté de l’UE en complémentarité avec l’OTAN, en dotant la défense européenne d’un budget ambitieux. Paris œuvrera à rendre opérationnelle l' »initiative européenne d’intervention » (avec 13 États membres), à renforcer la « Task Force Takuba » de lutte contre le terrorisme au Sahel et à accélérer les « coopérations renforcées » en matière d’armement.

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