En l'absence d'accord sur un nom, le sixième tour de l'élection présidentielle en Italie n'a pas abouti à un résultat concluant. Avec 106 votes blancs et 445 abstentions, aucun candidat n'a atteint la majorité absolue.
Le président sortant Sergio Mattarella, dont le mandat s’achève le 3 février et qui avait exclu une réélection, est arrivé en tête avec 336 voix suivi du magistrat Nino Di Matteo (41 voix).
Les partis centre-droit se sont abstenus alors que ceux du M5s, du parti démocrate et d’Italia Viva ont opté pour le vote blanc.
« Nous avons entamé des discussions franches et ouvertes avec les partis du centre-droit mais nous ne sommes qu’au début », a déclaré à la presse le secrétaire général du parti démocrate, Enrico Letta, relevant que tous « les candidats sont minoritaires ».
Le scrutin qui s’est tenu vendredi matin, le 5e depuis le début de la semaine, n’a pas réussi à débloquer la situation: aucun vainqueur potentiel n’a émergé, de nombreux « grands électeurs » optant pour l’abstention.
Bien que tous les partis politiques représentés au parlement, à l’exception du parti d’extrême droite Fratelli d’Italia, fassent partie de la coalition soutenant le gouvernement du Premier ministre Mario Draghi, la droite, la gauche et le Mouvement 5 Etoiles ne sont pas parvenus à s’accorder sur un nom.
Face au blocage d’un parlement totalement fragmenté, l’élection à court terme d’un président apparaît hautement improbable.
Le résultat des présidentielles italiennes, sans candidats officiels et à bulletins secrets, est traditionnellement difficile à anticiper. A ce jour, le record de l’élection la plus plus longue est détenu par Giovanni Leone, élu en 1971 au 23ème tour de scrutin.
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