Le septième tour de l'élection présidentielle en Italie, dynamité par l'abstention (380) et les votes blancs (60) à droite comme à gauche, n'a pas permis samedi de débloquer la situation.

Le président sortant Sergio Mattarella, dont le mandat s’achève le 3 février, est arrivé en tête avec 387 voix suivi du magistrat Carlo Nordio (64 voix).

Malgré une nouvelle fumée noire, un espoir a émergé cette matinée. Les partis de la majorité semblent s’accorder sur un nom, celui de Sergio Matarella qui avait exclu une réélection.

« Nous reconfirmons le président Mattarella au Quirinal et Draghi au gouvernement », a affirmé le chef souverainiste de la Ligue Matteo Salvini, à l’issue d’une rencontre des leaders des partis politiques, appelant « les grands électeurs à trancher cet après-midi ».

Pour sa part, le Premier ministre, Mario Draghi, a souligné que le président de la République Sergio Mattarella doit rester au Quirinal « pour le bien et la stabilité du pays ».

Le candidat Pier Ferdinando Casini a également réagi favorablement face au retour de Matarella. »Je demande au Parlement de retirer mon nom de toute discussion et de demander au Président de la République Mattarella de poursuivre son mandat dans l’intérêt du pays ».

Toujours hospitalisé, Silvio Berlusconi, qui a avait renoncé à sa candidature à la veille du premier tour, a, en outre, indiqué dans une note adressé au parlement que « c’est le moment de l’unité. Le président Sergio Mattarella en est le garant ».

Un huitième tour se déroulera cet après-midi à 16h30 alors que les partis de la majorité se réuniront une heure avant.

Le résultat des présidentielles italiennes, sans candidats officiels et à bulletins secrets, est traditionnellement difficile à anticiper. A ce jour, le record de l’élection la plus plus longue est détenu par Giovanni Leone, élu en 1971 au 23ème tour de scrutin.

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