Le Sommet des Chefs d’Etat et de gouvernements de l’Union africaine (UA), a ouvert ses travaux, ce samedi dans la capitale éthiopienne Addis-Abeba, sous le thème «Bâtir une résilience en matière de sécurité nutritionnelle sur le Continent africain : renforcer l’agriculture, accélérer le développement socioéconomique et du capital humain».

Cette session, devra examiner, deux jours durant, des questions liées à la thématique de l’année 2022, les coups d’Etat ayant secoué des pays de l’Afrique de l’Ouest, la riposte à la pandémie de Covid-19 en Afrique, la reprise économique, le développement et l’intégration du Continent, la gouvernance, les changements climatiques et des projets d’instrument juridique en plus des points liés à la paix et la sécurité.

Les ministres des Affaires étrangères ont aussi adopté le projet de l’ordre du jour du 35è Sommet de l’UA et des décisions de la 40è session du Conseil exécutif.

Dans un discours prononcé à l’ouverture des réunions du Conseil exécutif, le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, a souligné que les changements anticonstitutionnels se sont multipliés et reflètent de dangereux indicateurs d’un déclin de la volonté politique.

Il a relevé que les coups d’État militaires sont « une source de préoccupation concernant la déstabilisation du continent et de ses économies », appelant à la mise en œuvre de lois africaines qui dissuadent ce phénomène et empêchent sa récurrence à l’avenir.

Ce sommet, qui célèbre le 20ème anniversaire de sa création, intervient en l’absence du Burkina Faso, de la Guinée Conakry, du Soudan et du Mali, après que leur adhésion ait été suspendue en raison de coups d’État militaires.

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