Hoshyar Zebari, ex-ministre kurde qui visait la présidence de l’Irak, a été écarté dimanche par la justice à cause d’accusations de corruption, à la veille d’un vote au Parlement visant à désigner le nouveau chef de l’État.
Dimanche, la suspension «temporaire» de la candidature de Hoshyar Zebari a été décidée pour permettre à la Cour suprême fédérale, plus haute instance judiciaire du pays, de se prononcer sur une plainte déposée par des députés, selon le verdict rendu par le tribunal et publié par l’agence de presse officielle INA.
Les plaignants estiment que Hoshyar Zebari ne remplit pas les conditions requises par la Constitution, citant notamment son limogeage en 2016 par le Parlement lorsqu’il était ministre des Finances, «en raison d’accusations liées à des faits de corruption financière et administrative». La plainte évoque aussi au moins deux autres affaires judiciaires l’impliquant, notamment quand il était chef de la diplomatie irakienne.