La Banque mondiale a appelé lundi la communauté internationale à accroître son aide à l’Autorité palestinienne, confrontée à une crise budgétaire, alors que les contributions ont atteint un « creux historique ».
Dans un rapport publié à la veille de l’ouverture à Bruxelles d’une conférence des donateurs étrangers aux Palestiniens et du premier anniversaire de la dernière guerre de Gaza, la Banque mondiale trace un portrait contrasté de l’économie palestinienne, faisant notamment état d’un phénomène de « nouveaux pauvres » dans les régions rurales de la Cisjordanie, malgré le retour à la croissance économique. une année de contraction liée à la pandémie, l’économie palestinienne a repris en 2021, avec une hausse du nombre de permis de travail en Israël et dans les implantations pour les Palestiniens de Cisjordanie, ce qui a contribué à une croissance de 7,8% du PIB dans cette région.
Dans la bande de Gaza, si la croissance a été « ralentie » par la guerre de mai 2021 entre le Hamas et Israël, elle a néanmoins atteint 3,4%, a précisé la Banque mondiale. Cette reprise économique a permis d’accroître les revenus fiscaux de l’Autorité palestinienne, qui a limité d’un autre côté ses dépenses, souligne l’établissement.
Dans la bande de Gaza, si la croissance a été « ralentie » par la guerre de mai 2021 entre le Hamas et Israël, elle a néanmoins atteint 3,4%, a précisé la Banque mondiale.
Cette reprise économique a permis d’accroître les revenus fiscaux de l’Autorité palestinienne, qui a limité d’un autre côté ses dépenses, souligne l’établissement.