Quand des médias français appâtent des Marocains pour attaquer des institutions du Royaume

Il n’est nullement curieux que des chaînes françaises qui, clament haut et fort qu’elles décident de leur ligne éditoriale et élaborent leurs programmes en toute indépendance, écrivent, comme elles l’ont toujours fait, sous dictée du pouvoir en place en Hexagone, écrit Dr Mohamed El Yazid Mouhsine Secrétaire général, Observatoire international pour la paix, la démocratie et les droits de l'Homme-ONG-Genève, dans une tribune intitulée « Foccart a vécu ».

Tout récemment, usant d’un procédé tout éculé et très peu catholique, elles ont appâté des individus de nationalité Marocaine dont l’ingratitude envers leur mère patrie n’a d’équivalent que leur vénalité et la facilité avec laquelle ils se sont fait racoler, a fait remarquer M. El Yazid Mouhsine, membre fondateur de l’ACOMS (Association des cadres d’Origine Marocaine en Suisse)

Elles ont, en effet, fait dire à des repris de justice, des escrocs et des terroristes des contre-vérités criantes sur leurs démêlés avec la justice, visant par là-même à attaquer de façon pour le moins insidieuse des institutions du Royaume dont le travail de haute qualité qu’elles accomplissent pour servir les intérêts supérieurs du pays leur a valu une renommée à l’échelle tout aussi régionale qu’internationale, déplore-t-il.

Mais, pourquoi tout cet acharnement ? s’est-il interrogé. Elles répondraient effrontément qu’elles promeuvent la démocratie, les droits de l’Homme, l’Etat de droit, la liberté de presse, d’opinion et de conscience et la liberté de circulation des biens et des personnes, alors même qu’elles savent par-devers elles que tout naturellement personne ne croit plus à un aussi franc mensonge. Si elles sont aussi cyniques, c’est qu’elles sont aux abois. Grattez cette délirante mythomanie et vous trouverez la perte cuisante de parts de marché au Royaume et la présence de plus en plus inquiétante de celui-ci en Afrique.

La prétendue éthique politique qu’elles veulent exporter au sud du « monde libre », notamment en Afrique, n’a rien de sublime. Elle est fétide. Elle pue l’argent. Cette couverture loqueteuse que l’Occident rapiéçait en permanence s’est récemment complètement déchiquetée. Comment pourrait-il encore tenir un discours moralisateur aux pays qu’il n’a, d’ailleurs, eu de cesse d’appauvrir et de déstabiliser après le scandale de l’accaparement des quantités de vaccins anti-Covid 19 produits dans le monde ?.

Comment cela serait-il possible alors que ses médias ont accordé leurs voix pour couvrir et commenter la guerre en Ukraine avec une partialité sans faille, qu’il interdit aux russes de participer à des manifestations artistiques et sportives qu’il organise ? Comment cela serait-il possible alors qu’il n’a vu dans la caricature du prophète que l’exercice d’une liberté d’expression, alors que l’ambassadeur russe a été convoqué au Quai d’Orsay pour s’expliquer sur sa caricature de l’Europe ? Comment cela serait-il possible alors qu’il a poussé le propriétaire russe, qu’il qualifie aujourd’hui d’oligarque alors qu’il le considérait comme un investisseur avant la guerre de l’Ukraine, à vendre le club de Chelsea et qu’il politise et instrumentalise l’organisation d’évènements artistiques et culturels dont l’enjeu est censé dépasser la logique étroitement politique?, s’est-il demandé.

Et d’ajouter: Ses masques sont tombés. Spengler, un des siens, et non des moindres, a imputé la désintégration des civilisations en particulier à l’effondrement de leur système moral et à leur expansionnisme militaire loin de leurs frontières. En tout cas, les déboires en terre d’Afrique augurent du début de la fin de la Pax Gallica qui n’a déjà que trop duré.

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