Le Premier ministre du Sri Lanka, Ranil Wickremesinghe, a affirmé samedi qu’il était prêt à démissionner pour laisser la place à un gouvernement d’union nationale, dans un communiqué.
Cette déclaration survient peu après que le président Gotabaya Rajapaksa a fui précipitamment son palais samedi, entouré par des centaines de milliers de personnes l’accusant d’être le responsable de la crise économique catastrophique que traverse le pays et voulant le chasser du pouvoir.
Le Premier ministre Ranil Wickremesinghe, qui est le prochain dans la ligne de succession si M. Rajapaksa démissionne, avait aussitôt convoqué une réunion d’urgence du gouvernement pour discuter d’une « résolution rapide » de la crise.
« Le président a été escorté en lieu sûr », a indiqué une source de la Défense. « Il est toujours le président, il est protégé par une unité militaire », a ajouté cette source, selon laquelle les soldats gardant la résidence officielle ont tiré en l’air pour dissuader les manifestants d’approcher jusqu’à ce que M. Rajapaksa soit évacué.
© Copyright LaPresse