« Mon élévation à la présidence n’est pas seulement ma réussite mais celle de tout le monde dans le pays. Je veux assurer notamment aux femmes et aux jeunes que leurs intérêts sont les plus importants pour moi », a-t-elle dit lors de la cérémonie de prestation de serment, à laquelle ont assisté de hauts responsables indiens dont le Premier ministre, Narendra Modi.
« Mon élection est la preuve que les pauvres en Inde ne peuvent pas seulement rêver mais aussi réaliser leurs rêves », a ajouté Mme Murmu.
Le 22 juillet, l’ancienne gouverneure de l’Etat indien de Jharkhand (nord) a réalisé une victoire historique sur son rival de l’opposition, Yashwant Sinha à l’élection présidentielle, devenant la première candidate tribale et la deuxième femme du pays à occuper la plus haute fonction.
La femme Santhal, âgée de 64 ans, a été nommée candidate à la présidence de l’Alliance nationale démocratique, dirigée par le parti au pouvoir de Bharatiya Janata (BJP). Elle a été officiellement déclarée 15e présidente du pays après la fin du dépouillement des votes jeudi dernier.
En Inde, le président détient des prérogatives essentiellement symboliques dans le cadre d’un régime parlementaire qui confère au Premier ministre l’essentiel des pouvoirs exécutifs.