Rapport de HRW : Le gouvernement dénonce des allégations tendancieuses

Les allégations tendancieuses contenues dans le document publié par l’organisation Human Rights Watch (HRW) ne dissuaderont pas le Maroc de poursuivre l’édification de l’État de droit et des institutions et la défense des droits et des libertés, a affirmé le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baïtas.

Après avoir pris connaissance de ce document, publié jeudi et qui porte malheureusement atteinte aux symboles du Royaume, il s’est avéré qu’il ne s’agit que d’«une compilation d’allégations que cette organisation a l’habitude d’évoquer contre le Royaume», a indiqué M. Baïtas dans une déclaration à la presse. Et de conclure que le dénigrement contre le Maroc a atteint le point de colporter des «accusations irréalistes» contre le Royaume, notant que ce document contient de «graves accusations à même de tenter de monter les partenaires du Royaume contre lui».

De son côté, l’Association marocaine des médias et des éditeurs (AMME) a dénoncé, jeudi, le harcèlement du Maroc par «Human Rights Watch» qui reste fidèle à sa démarche de partialité, en porte à faux avec les principes de neutralité, d’objectivité et de crédibilité dans la rédaction de rapports thématiques sur les droits de l’Homme à caractère international. En agissant de la sorte, cette organisation a failli à sa mission et révélé sa véritable identité politique suspecte, a ajouté l’Association dans un communiqué.

Dans le cadre de ses missions de suivi de la situation des journalistes marocains et de la contribution au débat public, juridique, des droits de l’Homme et constitutionnel sérieux autour de la liberté d’opinion et d’expression et des autres droits fondamentaux y afférents, l’AMME a pris connaissance du rapport publié par l’organisation «HRW» ayant un intitulé tout sauf professionnel, qui n’a aucun lien avec les démarches déontologiques en matière de rédaction des rapports sur les droits de l’Homme, avec un jeu de mots irresponsable qui cache d’autres visées sans lien avec les sujets figurant dans ce rapport.

L’Association s’est ainsi dite surprise par le degré d’amateurisme et de confusion avec lequel le rapport a été rédigé, sans parvenir à dégager une nouvelle idée sur la situation des droits des professionnels du secteur de la presse et des médias au Maroc.

Elle a dénoncé le fait que le rapport soit bourré d’accusations gratuites sans preuve aucune et d’atteintes aux institutions nationales marocaines, ajoutant que le document a délibérément dénigré, avec rancune, l’ensemble des réalisations accomplies par le Maroc ces dernières années.

Tout en exprimant son étonnement quant au timing de la publication du rapport qui coïncide avec la célébration par le peuple marocain de la Fête du Trône, l’AMME enregistre avec grand regret que l’organisation «Human Rights Watch» demeure fidèle à sa démarche de partialité, en porte à faux avec les principes de neutralité, d’objectivité et de crédibilité dans la rédaction de rapports thématiques sur les droits de l’Homme à caractère international, rédigés dans les langues vivantes, «ce que nous considérons comme une sorte de désinformation et de tromperie de l’opinion publique internationale».

Elle a également fait part de son regret d’induire en erreur la communauté internationale en faisant croire, à tort, que le Maroc vit encore sous l’ère des années de plomb avec laquelle le Royaume a rompu, sous la conduite de S.M. le Roi Mohammed VI, avec une audace et un courage inégalés, en mettant en place des mécanismes pratiques, juridiques et constitutionnels pour l’équité et la réconciliation.

L’AMME a aussi pointé du doigt l’insistance de «HRW» pour semer le doute, d’une manière maladive, autour de l’institution de la justice, des magistrats du Maroc et de ses tribunaux, en revenant sur des affaires, des poursuites et des dossiers dont les contextes n’ont aucun lien les uns avec les autres et sur lesquels des verdicts ont été rendus en présence d’avocats, d’observateurs et d’ONG des droits de l’Homme.

Elle a, en outre, fait remarquer que les auteurs du rapport ont voulu, avec préméditation, porter atteinte aux institutions de sécurité, de justice, de législation et au secteur de l’information marocain indépendant, en se permettant de classer des journalistes, soit comme des «pro-Makhzen» ou des partisans d’autres parties, ce qui constitue des balivernes qui n’existent que dans l’imagination des rédacteurs du rapport.

L’AMME se réserve le droit de suivre toutes les contrevérités contenues dans le rapport, en les battant en brèche par tous les moyens juridiques et les cadres de référence en vue de faire prévaloir la vérité, conclut le communiqué.

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