L’Irak est une fois encore englué dans une grave crise politique, les deux pôles du chiisme politique enchaînant les joutes verbales et les escalades. Les partisans de Moqtada Sadr ont envahi fin juillet le Parlement, qu’ils ont brièvement occupé avant de transférer leur campement dans les jardins de l’institution.
M. Sadr a réclamé une dissolution du Parlement et des législatives anticipées. Dès le lendemain ses adversaires du Cadre de coordination –influente coalition de factions chiites proIran– avaient accepté sa requête –sous certaines conditions.
« Certains pourraient dire que la dissolution du Parlement nécessite une séance parlementaire », a commencé M. Sadr sur son compte Twitter.
Mais certains blocs, préférant se partager le pouvoir et préserver « la corruption » ne vont pas céder sur la question, a-t-il accusé.
Interpellant « les autorités judiciaires compétentes », M. Sadr a réclamé cette dissolution « dans un délai n’excédant pas la fin de la semaine prochaine ».