Dans un discours télévisé, le chef d’Etat a déclaré : « Aujourd’hui, nous vivons un jour historique, qui n’est en aucun cas moins important que celui du 25 juillet de l’année en cours et celui de l’année dernière ».
« Ce jour reflète la congruence entre la légitimité constitutionnelle et la légitimité populaire, voire la légitimité révolutionnaire », a-t-il indiqué.
Le président de l’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections
Farouk Bouaskar, a annoncé, mardi, l’adoption définitive du nouveau projet de Constitution pour la république, qui a été soumis au référendum le 25 juillet.
La Tunisie traverse une grave crise politique depuis le 25 juillet 2021, date à laquelle Saïed a commencé à imposer des mesures d’exception, notamment le limogeage du gouvernement, la nomination d’un nouvel exécutif, la dissolution du Conseil supérieur de la magistrature et du Parlement, la promulgation de lois par décrets, l’adoption d’une nouvelle Constitution par référendum le 25 juillet dernier et la tenue d’élections législatives anticipées le 17 décembre prochain.
Des acteurs de la scène politique tunisienne considèrent ces mesures comme un « coup d’État contre la Constitution de 2014 et une consolidation d’un pouvoir autoritaire », tandis que d’autres forces y voient une « correction du cours de la révolution de 2011 ».