L’exécutif irakien et les principaux partis sont convenus lundi de s’employer à organiser des élections législatives anticipées pour sortir l’Irak de la crise, lors d’une nouvelle session du « Dialogue national » que le clerc chiite Moqtada Sadr a boycottée.
Lundi, lors d’une deuxième session du « Dialogue national » mis en place par l’actuel Premier ministre Moustafa al-Kazimi, les caciques irakiens se sont accordés sur le fait de « créer un comité technique comprenant les différentes forces politiques (…), afin de surmonter les différends et dans le but de s’acheminer vers des élections législatives », ont-ils indiqué dans un communiqué.
Mais avant que des législatives soient organisées, le Parlement doit d’abord être dissous. Or, une dissolution ne peut être actée que par un vote des députés à la majorité absolue, selon la Constitution.
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