Cinq nouveaux partis d’opposition en Tunisie ont annoncé qu’ils boycotteraient les élections législatives, prévues le 17 décembre sur la base d’une loi électorale controversée instaurée par le président Kais Saied.
Une coalition de cinq partis politiques dont le Parti des travailleurs et Al-Joumhouri, ont annoncé boycotter ce scrutin.
« Ces élections représentent la dernière étape de l’agenda politique imposée par Saied », a déploré devant la presse Issam Chebbi, chef du parti centriste Al-Joumhouri.
« Saied est un dictateur », a fustigé de son côté Hamma Hammami, chef du parti des Travailleurs et opposant farouche sous le régime du président déchu Zine El Abidine Ben Ali.
La nouvelle loi électorale substitue le scrutin majoritaire uninominal à deux tours au scrutin de liste qui était en vigueur avant le coup de force mené par le président Saied en juillet 2021. Le nouveau Parlement comptera 161 députés, et ses prérogatives seront très limitées aux termes de la nouvelle Constitution que le chef de l’Etat a fait adopter en juillet lors d’un référendum largement boycotté.
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