Des militaires ont été déployés samedi en fin de matinée dans les grands axes de Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, peu après une rafale de tirs entendue dans le centre-ville, rapportent des médias sur place.
Ce regain de tension intervient au lendemain d’un coup d’Etat au cours duquel des militaires ont démis de ses fonctions le président de la transition, le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba, lui-même arrivé au pouvoir par un putsch le 24 janvier.
Plusieurs témoins ont indiqué à des médias à Ouagadougou avoir entendu une rafale de tirs aux alentours du rond-point des Nations Unies, dans le centre-ville, en fin de matinée.
Dans un communiqué, les militaires, dirigé par un capitaine de 34 ans, Ibrahim Traoré, chef de l’unité des forces spéciales antijihadistes « Cobra » dans la région de Kaya (nord), ont déclaré que les ambitions de Damiba s’étaient « écartées de l’idéal commun » du Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR).
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