« Quand nous parlons de paix et de sécurité au niveau mondial, la première organisation à laquelle nous pensons est celle des Nations unies (l’ONU) et, en particulier, son Conseil de sécurité. La guerre en Ukraine a mis encore une fois en évidence la nécessité de faire en sorte que l’actuelle structure multilatérale trouve des voies plus agiles et efficaces vers la résolution des conflits », estime le chef pontife.
« En temps de guerre, il est essentiel d’affirmer que nous avons besoin de plus de multilatéralisme et d’un meilleur multilatéralisme », ajoute-t-il, mais l’ONU telle qu’elle fonctionne depuis sa création ne « répond plus aux nouvelles réalités ».
Selon lui, « l’ONU a été édifiée pour donner forme au refus des horreurs que l’humanité a éprouvées lors des deux guerres du XXème siècle. Bien que la menace qu’elles ont représentée soit encore vive, le monde aujourd’hui n’est plus le même » et les institutions internationales doivent être « le fruit du plus grand consensus possible ».
Pour lui, « a nécessité de ces réformes est devenu plus que manifeste après la pandémie, à l’occasion de laquelle l’actuel système multilatéral a montré toutes ses limites. De la distribution des vaccins, nous avons eu un exemple flagrant de ce que parfois la loi du plus fort pèse davantage que la solidarité ».
Il prône « des réformes organiques, destinées à faire retrouver aux organisations internationales leur vocation primordiale de servir la famille humaine ».
Le livre « Je vous demande au nom de Dieu. Dix prières pour un futur d’espérance » sort mardi en Italie.