L'ex Premier ministre britannique, Boris Johnson, a annoncé dimanche qu'il ne se présentera pas à la direction du parti conservateur, qui donne accès à Downing Street, laissant la voie libre à Rishi Sunak pour remplacer Liz Truss.
« Au cours des derniers jours, je suis malheureusement arrivé à la conclusion que ce ne serait tout simplement pas la bonne chose à faire », a-t-il indiqué dans un communiqué.
Alors que seuls 57 députés ont publiquement appuyé une candidature de « BoJo », il a affirmé avoir reçu 102 parrainages, soit deux de plus que les 100 nécessaires pour entrer dans la course.
« Ce soir, je peux confirmer que j’ai franchi le seuil très élevé des 102 nominations et je pourrais déposer ma candidature demain », a-t-il écrit, estimant qu’il y a « de très bonnes chances que je réussisse à gagner l’élection auprès des membres du Parti conservateur – et que je puisse effectivement être de retour à Downing Street vendredi ».
« Mais au cours de ces derniers jours, j’en suis malheureusement arrivé à la conclusion que ce ne serait tout simplement pas la bonne chose à faire. Vous ne pouvez pas gouverner efficacement si vous n’avez pas un parti uni au Parlement », a-t-il expliqué.
Il a relevé avoir pris contact à la fois avec Rishi Sunak et Penny Mordaunt dans l’espoir de se réunir « pour l’intérêt national », notant toutefois que « nous n’avons malheureusement pas été en mesure de trouver un moyen de le faire ».
« Je crois que j’ai beaucoup à offrir, mais je crains que ce ne soit tout simplement pas le bon moment », a conclu le politicien de 57 ans.
Cette annonce intervient alors que Rishi Sunak a déjà confirmé sa candidature dans la journée, de même que la ministre en charge des relations avec le Parlement, Penny Mordaunt.
Les candidats ont jusqu’à 14h00 ce lundi pour rassembler 100 soutiens. La course sera alors soumise à un vote en ligne des quelque 200.000 membres du parti conservateur, dont le résultat sera annoncé vendredi.
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