Les députés libanais ont à nouveau échoué jeudi à désigner un chef de l'Etat dans le pays sans président depuis le 1er novembre, l'impasse politique s'aggravant au Liban en plein effondrement économique.

Le Parlement est profondément divisé entre le camp opposé au Hezbollah qui soutient un candidat, Michel Moawad, et celui de la puissante formation pro-iranienne qui bloque son élection. Aucun des deux camps ne dispose d’une claire majorité.

M. Moawad, fils de l’ancien président René Moawad assassiné en 1989, a obtenu 43 voix, loin des 86 nécessaires pour être élu au premier tour ou des 65 voix requises lors d’un deuxième tour.

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré vendredi souhaiter un président de la République qui ne soit pas inféodé aux Etats-Unis et qui « rassure la résistance » incarnée par sa formation qui dispose d’un puissant bras armé.

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