La Russie a démenti, ce mardi, tout «plan de déstabilisation de la Moldavie», soulignant que les accusations de la présidente moldave Maïa Sandu « sont absolument infondées et sans preuves », a dénoncé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Lundi, la présidente moldave a détaillé les projets présumés de Moscou pour renverser le pouvoir pro-européen en place à Chisinau, et annoncé un renforcement des mesures de sécurité.
Selon elle, « le plan prévoit des attaques d’édifices étatiques et des prises d’otages par des saboteurs au passé militaire camouflés en civil ». Évoquées par le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Bruxelles la semaine dernière, ces informations proviennent de documents interceptés par les services secrets ukrainiens.
Les renseignements moldaves avaient alors confirmé l’information sans donner de détails, disant avoir «identifié des activités visant à affaiblir et déstabiliser» cette ex-république soviétique de 2,6 millions d’habitants située entre la Roumanie et l’Ukraine.
« L’objectif est de renverser l’ordre constitutionnel et de remplacer le pouvoir légitime de Chisinau par un pouvoir illégitime», a ajouté la cheffe d’État moldave. D’après elle, le Kremlin compte sur « l’implication de forces internes », mais aussi de possibles ressortissants russes, bélarusses, serbes et monténégrins.