Belloni, moi sur le terrain, je ne pars pas en claquant la porte

Milan, 8 janvier (LaPresse) – « Il y a une chose que je veux dire et c'est la seule raison qui me pousse à rompre le secret que je me suis imposé ces derniers mois : je ne pars pas en claquant la porte ». C'est ce qu'a déclaré Elisabetta Belloni dans une interview au Corriere della Sera. « Le hachoir dans lequel je me suis retrouvée ces derniers jours m'oblige à clarifier ce qui s'est passé et surtout à dégager le champ des déductions qui font mal non pas tant à moi qu'au pays, surtout dans une période aussi délicate », a déclaré la directrice de Dis, qui a présenté sa démission et quittera ses fonctions le 15 janvier. Celle qui, à chaque moment crucial de l'histoire du pays, a toujours été indiquée comme candidate possible, explique qu'elle s'est rendu compte que, même avec la nouvelle année, « je serais de retour sur le terrain », rapporte le Corriere della Sera, qui commence sa reconstruction à partir du 11 décembre, date à laquelle l'Italie a passé le relais de la présidence du G7 et où le mandat de Belloni en tant que sherpa s'est achevé. Avant l'élection de Sergio Mattarella au Quirinal, Belloni était le nom crédité par le centre-droit comme président de la République. Et même après la chute du gouvernement Draghi, certains l'ont incluse dans la liste des têtes possibles du nouvel exécutif. La situation s'est répétée en décembre, lorsque le ministre du Pnrr, Raffaele Fitto, a été nommé vice-président de la Commission européenne et que des rumeurs ont fait état de la nomination imminente de Mme Belloni à sa place. Je suis un fonctionnaire, je fais mon travail et il n'est pas obligatoire d'aimer tout le monde ou de s'entendre avec tout le monde. Tant que cela ne remet pas en cause les résultats, ce qui n'a pas été le cas. Mais en mai, à la fin de mon mandat, quand j'ai senti que des rumeurs commençaient déjà à circuler sur mon avenir et surtout sur mon successeur, j'ai senti qu'il était temps de partir », explique Mme Belloni. J'en ai parlé avec mes interlocuteurs institutionnels, en premier lieu la Première ministre Giorgia Meloni et le sous-secrétaire Mantovano. C'est avec eux que, depuis le début du mois de décembre, nous avons tracé la voie pour une transition en douceur et sans heurts », a-t-il ajouté.