Rome, 14 mars (LaPresse) – « Les images dramatiques qui nous parviennent ces heures-ci de Toscane et d'Émilie-Romagne, associées à l'essaim sismique qui frappe les Campi Flegrei à Naples, mettent à nu l'hypocrisie de la politique. Chaque fois, les mêmes phrases de circonstance, les promesses vides habituelles, alors que la réalité est là pour tous : le territoire est abandonné, la sécurité des citoyens n'est pas une priorité et il n'y a pas de stratégie de prévention et d'adaptation à la crise climatique et contre le risque hydrogéologique ». Ainsi dans une note Angelo Bonelli, député d'Avs et co-porte-parole d'Europa Verde, qui poursuit : « Il n'y a pas de ressources parce que le gouvernement choisit d'investir ailleurs et il y a ceux qui ont exprimé leur satisfaction d'obtenir une dérogation au Pacte de stabilité pour investir encore plus dans le réarmement. Cette myopie est criminelle : nous nous retrouvons à commenter des tragédies annoncées chaque fois que des événements extrêmes frappent notre pays, laissant l'Italie dans un état de fragilité qui met directement en danger la vie des citoyens. L'instabilité hydrogéologique et le risque sismique ne peuvent être relégués aux marges du débat politique, sacrifiés sur l'autel d'autres priorités telles que la course aux armements. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : avec près de 300 euros de pertes économiques par habitant, l'Italie est le premier pays d'Europe en termes de dommages dus au changement climatique, un chiffre qui a augmenté de 490 % depuis 2015. C'est le résultat de décennies de politiques à courte vue et irresponsables, et le gouvernement Meloni poursuit dans cette voie, ignorant les signes de plus en plus dramatiques de la crise climatique. Cette inertie est inacceptable. Des investissements immédiats et structurels sont nécessaires pour sécuriser le territoire, protéger les citoyens et relever le grand défi de la crise climatique ».
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