Florence, 17 avril (LaPresse) – Concernant la qualité du tourisme, « le maire peut faire beaucoup, car il faut comprendre un peu la cartographie commerciale d'une ville, mais si l'on continue à fermer les magasins qui sont utiles, comme les services aux familles, si l'on continue à ouvrir des sandwicheries, si l'on continue à ouvrir ces magasins qui, en plus, n'apportent pas un tourisme de qualité… ». C'est ce qu'a déclaré la ministre du Tourisme, Daniela Santanchè, à Florence, en marge du Forum international du tourisme italien, en commentant la demande d'une réglementation nationale sur le tourisme avancée par certains maires. « Nous sommes pour un tourisme de qualité et non de quantité, et c'est exactement le contraire de ce qui se passe à Florence », où « il y a un peu de tourisme prédateur », a ajouté Mme Santanchè. « La gestion des flux touristiques est un système complexe, a expliqué la ministre. Nous devons apprendre à tirer profit de notre patrimoine culturel, je pense notamment à l'intelligence artificielle, qui peut nous aider dans la gestion des flux touristiques ». Enfin, faisant référence aux militants du comité Salviamo Firenze, qui ont organisé ce matin dans la ville un rassemblement pour protester contre le forum sur le tourisme et pour accueillir de manière controversée la ministre, Santanchè a déclaré : « J'aurais aimé écouter leurs revendications et leur dire que le ministère est disposé à organiser une table ronde pour comprendre leurs besoins, car il est juste de dialoguer avec tout le monde et, par conséquent, de comprendre les problèmes qu'ils ressentent et qu'ils aimeraient m'expliquer ». Quant au surtourisme, « ils n'ont pas tout à fait tort, car il faut mettre en place des mesures ».