Rome, 17 mai (LaPresse) – « Je suis très heureux d'avoir accueilli au Palazzo Chigi, pour la première fois depuis le début de son mandat, le chancelier fédéral allemand Friedrich Merz. Ce fut une rencontre très ouverte, très cordiale, mais surtout opérationnelle et concrète, qui, je pense, contredit de la manière la plus efficace qui soit le prétendu désintérêt du nouveau gouvernement allemand pour les relations avec l'Italie. En effet, les relations entre l'Italie et l'Allemagne, la profondeur et la solidité des liens qui unissent nos deux nations sont tout simplement indéniables, compte tenu des liens que nous connaissons. C'est une réalité, indépendamment de la période que nous traversons. Nous sommes des nations amies, nous sommes des nations alliées, nous sommes des nations unies par des liens historiques et culturels profonds, protagonistes de la dynamique européenne, fondatrices de l'Union européenne et, bien sûr, du même côté dans tous les forums multilatéraux et internationaux ». C'est ce qu'a déclaré la présidente du Conseil, Giorgia Meloni, dans ses déclarations à la presse à l'issue de la réunion bilatérale au palais Chigi avec le chancelier allemand, Friedrich Merz. « Nous sommes également les deux principales économies manufacturières d'Europe, comme on le sait, et nos systèmes de production sont de plus en plus interconnectés au fil des ans, de sorte que nos destins sont évidemment très liés. Nous sommes des partenaires fondamentaux l'un pour l'autre, avec des échanges qui ont dépassé les 150 milliards d'euros en 2024. On comprend donc très vite que si l'Italie et l'Allemagne travaillent ensemble, c'est une bonne nouvelle pour nos peuples, mais aussi pour l'Europe dans son ensemble », a-t-elle conclu.

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