Rome, 23 mai (LaPresse) – « Ça donne des frissons d'être ici. Rocco Dicillo était jeune, il allait se marier, il avait encore tant de rêves à réaliser. Ils lui ont tout pris parce qu'il protégeait un espoir nommé Giovanni Falcone. Parce qu'il avait choisi d'honorer l'uniforme, une idée de l'État qui ne se plie pas à la mafia et aux criminels. Il était à Capaci, il était policier dans l'escorte de ce maudit 23 mai, où il a été tué avec Falcone, Francesca Morvillo, Vito Schifani et Antonio Montinaro ». C'est ce qu'écrit le président du M5S Giuseppe Conte sur ses réseaux sociaux en publiant une photo qui le montre devant la plaque commémorative en mémoire de Dicillo à Triggiano. « Aujourd'hui, à Triggiano, le village où Rocco est né, nous avons voulu lui rendre hommage. Mais c'est demain et chaque jour que nous poursuivrons notre lutte acharnée pour la vérité sur les massacres et sur ce qui s'est passé dans notre pays. C'est demain et chaque jour que nous devons fermer toutes les portes à la mafia et à la pollution criminelle de nos territoires et de nos institutions. Nous avons l'obligation morale de ne jamais abandonner ».
© Copyright LaPresse