Rome, 26 juin (LaPresse) – « Je vais vérifier, par l’intermédiaire des services compétents, les éléments qui, selon les auteurs de la question parlementaire, feraient remonter l’utilisation de la seconde tribune du stade San Siro à avant novembre 1955. Compte tenu de la proximité de la date du soixante-dixième anniversaire de la construction, j’inviterai ces mêmes services à fournir un avis définitif, en soulignant par ailleurs la nécessité d’établir de manière univoque la date de départ des 70 ans », a déclaré le ministre de la Culture, Alessandro Giuli, lors de la séance de questions au Sénat.

« Actuellement, le stade ‘Giuseppe Meazza’ de Milan n’est pas soumis à une mesure de protection au titre du Code du patrimoine culturel et du paysage, ni du point de vue monumental ni du point de vue paysager », a expliqué Giuli. « J’ai dit ‘actuellement’ car, selon les articles 10 et 12 dudit Code, les immeubles appartenant à des entités publiques – comme le stade San Siro, propriété de la municipalité de Milan – sont considérés comme protégés ‘ope legis’ si deux conditions cumulatives sont réunies : ils doivent être l’œuvre d’auteurs décédés ; et leur réalisation doit dater de plus de soixante-dix ans, indépendamment de la vérification d’un intérêt artistique, historique, archéologique ou ethnologique, qui peut ensuite être effectuée d’office ou à la demande du propriétaire. »

En particulier, il a précisé que, pour « ce qui concerne le critère d’ancienneté des 70 ans de la seconde tribune, le premier document attestant formellement l’achèvement des travaux relevant du contrat principal – et donc le seul document juridiquement valable – est le procès-verbal de réception provisoire daté du 10 novembre 1955. Par conséquent, pour pouvoir engager la procédure de vérification de l’intérêt culturel de la seconde tribune, il faudra attendre le 10 novembre 2025. »

Quant à « l’éventuelle imposition d’un classement de type historique-relationnel sur l’ensemble du stade, il convient de rappeler – a ajouté Giuli – que le ministère s’était déjà exprimé sur le sujet en 2020 par un avis défavorable de la Commission régionale du patrimoine culturel de Lombardie. Il est toutefois précisé que la vente éventuelle du stade ne ferait pas obstacle à l’apposition ultérieure d’un tel classement, si les conditions requises étaient réunies. »

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