Milan, 13 juillet (LaPresse) – « Une telle initiative du président Trump était attendue, et je la considère comme une étape de sa tactique de négociation. Les négociations ne sont pas terminées, et dès les prochaines heures, la présidente Von der Leyen, le commissaire Šefčovič et toutes nos équipes techniques seront au travail pour définir les prochaines actions », a déclaré le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères italien, Antonio Tajani, dans une interview au Sole 24 Ore, à propos de la décision des États-Unis d'imposer des droits de douane de 30 % sur les exportations européennes à partir du 1er août.
« Entre-temps, toutes les options possibles ont déjà été envisagées, comme vous le savez. Nous ne voulons pas de confrontation avec les États-Unis, mais nous devons défendre nos entreprises, notre industrie et nos travailleurs. Nous devons négocier la tête haute. Cette phase d'incertitude doit cesser — nos entreprises ont besoin de certitudes pour travailler aux États-Unis dans un cadre clair », a ajouté Tajani.
« Comme l'ont dit mes collègues du PPE au Parlement européen : 'Négocier si possible, réagir si nécessaire.' Je reste optimiste, mais nous devons défendre l'industrie européenne », a-t-il conclu.