Rome, 13 juillet (LaPresse) – Un appel en faveur de Francesca Albanese a été lancé dans une lettre ouverte adressée au ministre des Affaires étrangères et signée par des personnalités du monde institutionnel et politique. Parmi celles-ci figure l'ancien président de la Chambre des députés Roberto Fico, qui l'a partagée sur ses réseaux sociaux. Les autres promoteurs sont l'autre ancien président de la Chambre des députés Fausto Bertinotti, Claudio De Fiores, président du CRS, Emiliano Manfredonia, président de l'ACLI, Gianfranco Pagliarulo, président de l'ANPI, ainsi que les anciens députés européens Luisa Morgantini, Roberto Musacchio et Pasqualina Napoletano.Nous avons été extrêmement touchés – peut-on lire dans l'appel – en tant qu'anciens présidents de la Chambre qui ont toujours eu à cœur la protection de leur institution et de ses membres, en tant qu'anciens membres d'une institution telle que le Parlement européen et en tant que représentants d'associations qui veillent à la mémoire et à l'actualité de la démocratie, par ce qui nous apparaît comme une double action qui touche non seulement une personne, une citoyenne de notre pays, mais aussi la fonction qu'elle exerce. Cette action menée par Mme Albanese nous semble, mais nous pensons que cela est évident dans son objectivité même, profondément en accord avec les fonctions qui lui ont été attribuées et avec les valeurs et les missions de l'organisme qui les lui a confiées. » « Ce qui nous semble inacceptable – poursuit la lettre – c'est d'imposer des sanctions arbitraires qui semblent dépourvues de toute légalité internationale ou d'organiser des campagnes contre une personne. Il nous semble ici que l'on s'oriente vers une volonté d'empêcher une fonction en frappant une personne. Nous pensons qu'en tant que citoyenne italienne, fonctionnaire d'une institution telle que l'ONU à laquelle notre pays participe, Mme Albanese doit être soutenue et protégée par nos institutions. Dans le cas présent, nous nous adressons à vous en tant que ministre des Affaires étrangères et donc autorité qui devrait représenter cette exigence auprès des gouvernements américain et israélien, en relation avec l'ONU ».
© Copyright LaPresse