Rome, 18 juillet (LaPresse) – « À certains égards, vous avez même été trop modéré en énumérant ces anomalies. » C’est ainsi que le ministre de la Justice, Carlo Nordio, s’est exprimé lors de la 4e édition de ‘Parlez de la mafia’ à Rome, en réaction à l’intervention du journaliste Tommaso Cerno, qui avait déclaré : « Dès qu’on commence à voter la séparation des carrières, l’affaire Almasri refait surface ; puis on vote pour le CSM et le procès Open Arms revient. »
« L’autre jour, » a poursuivi Nordio, « un magistrat en fonction s’est permis d’énumérer publiquement, dans un journal, toutes les erreurs que j’aurais commises dans l’affaire Almasri. Soit, j’ai peut-être fait mille erreurs ou plus – mais qu’un magistrat en exercice critique ainsi un ministre dans la presse ? Dans n’importe quel autre pays, on aurait appelé les infirmiers. Pourquoi ne le faisons-nous pas ? D’abord, cela pourra faire l’objet d’une évaluation. Mais quelle évaluation ? Tous les cas précédents ont été traités par la juridiction interne du CSM, qui est composé de personnes élues par ceux qu’ils doivent juger. C’est pour cela qu’ils ont peur, et c’est pour cela que nous ferons cette réforme. »
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