Rome, 19 juillet (LaPresse) – « Certains procureurs ne se résignent manifestement pas… » C'est ainsi que le leader de la Ligue, Matteo Salvini, commente, dans un entretien avec le Corriere della Sera, le recours de la procure de Palerme contre son acquittement dans le procès Open Arms, qui, selon lui, n'est toutefois pas inattendu : « Mes avocats s'attendaient à cette décision de la procure ». « Honnêtement, dit-il, ma première réaction a été un mélange de stupéfaction et de colère. De rage, même… ».. Mais il ajoute ensuite : « Mon acquittement tient en 268 pages. Des pages solides et irréprochables ». Il ne veut pas lire un nouveau chapitre de la confrontation entre la politique et la magistrature : « Les magistrats politisés et de gauche sont désormais une minorité, certes bruyante, mais insignifiante ». Mais il critique l'opposition : « Le procès a été lancé à la suite du vote de la gauche au Parlement ». Et en particulier du M5S qui, à l'époque des faits, était allié à la Ligue mais a voté en faveur de l'autorisation de poursuivre : « Pour moi, la cohérence, la loyauté, l'honnêteté et le courage ne sont pas seulement des mots, c'est un mode de vie. Eux, en revanche, ont changé d'avis simplement parce que j'avais retiré ma confiance à Conte ».
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