Milan, 24 juillet (LaPresse) – Le plénum du CSM, selon des sources, a approuvé à la majorité la mesure de protection du juge Raffaele Piccirillo, qui avait exprimé des réserves dans une interview concernant la gestion de l’affaire Almasri, puis avait été critiqué par le ministre de la Justice, Carlo Nordio. Cinq voix se sont opposées, celles des membres laïcs de centre-droit : Enrico Aimi, Isabella Bertolini, Daniela Bianchini, Claudia Eccher et Felice Giuffrè. La seule abstention est venue de la conseillère magistrate Bernadette Nicotra, qui n’a pas signé la demande d’ouverture de la procédure de protection. Le CSM « note en particulier la gravité des propos tenus par le ministre de la Justice, en raison de leur impact potentiel sur la confiance des citoyens dans la fonction judiciaire » ; « considère qu’ils sont susceptibles d’influencer l’exercice serein et indépendant de la juridiction » ; et « affirme donc la nécessité, dans le cadre de ses missions constitutionnelles, de protéger le prestige de l’ordre judiciaire, en renouvelant l’appel au respect des principes d’autonomie, d’indépendance et de collaboration loyale entre les pouvoirs de l’État ».