Rome, 2 août (LaPresse) – « Je pense être naturellement porté vers l’optimisme et la ténacité, et je vous réponds que nous ne changerons pas d’une virgule nos plans pour lutter contre l’immigration clandestine, derrière laquelle – n’oublions pas – se cachent les affaires lucratives des organisations criminelles transnationales. »
C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Intérieur Matteo Piantedosi dans une interview à Libero.

« L’arrêt de la Cour européenne rappelle d’ailleurs que la décision prise s’appuie sur le cadre juridique en vigueur aujourd’hui. À partir de juin 2026, les nouveaux règlements européens offriront d’autres perspectives pour lutter contre l’immigration irrégulière, qui est aujourd’hui souvent déguisée par un usage instrumental du droit d’asile.

Nous poursuivrons donc les nombreuses initiatives que ce gouvernement a déjà mises en œuvre, ce qui a permis une réduction stable de plus de 60 % des débarquements sur notre territoire par rapport à la situation que nous avons héritée, ainsi qu’une augmentation notable des expulsions depuis notre entrée en fonction. »

Que va-t-il advenir des centres en Albanie ?
« Exactement comme aujourd’hui : les structures en Albanie continueront à fonctionner comme centres de rétention (CPR) et pourront bientôt reprendre leur rôle initial de centres pour les procédures accélérées à la frontière », a-t-il répondu.

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