Rome, 9 août (LaPresse) – « Je suis très fière de la force politique que je représente, et les Calabrais nous font beaucoup confiance : cela signifie que les combats que nous menons pour la santé, la légalité et les infrastructures portent leurs fruits, tandis que les représentants de la droite se contentent d’inaugurer des projets que nous avons lancés lorsque nous étions au gouvernement et de dé-finan-cer la santé publique pour favoriser la santé privée. Dans ces conditions, le M5S souhaiterait avoir l’honneur de diriger la coalition, et j’espère qu’elle sera la plus large possible », a déclaré la députée M5S Vittoria Baldino dans une interview au Corriere della Sera. Interrogée sur le fait que le PD et l’AVS revendiquent également le choix du candidat gouverneur, elle a répondu : « En tant qu’électrice, je ne serais pas heureuse de voir un jeu de noms dans les journaux. Le front progressiste uni saura choisir dans l’intérêt des citoyens. » « Au niveau national, comme au niveau régional, nous voulons renvoyer la droite chez elle et construire une alternative sérieuse et crédible », poursuit-elle dans l’interview. « C’est pourquoi, avec humilité et, permettez-moi de le dire, aussi avec générosité, nous construisons des alliances dans les Marches, en Campanie, en Toscane, dans les Pouilles et en Vénétie. Ce n’est pas l’image d’une coalition qui se dispute, mais d’une coalition qui discute. Nous n’avons pas la colle du pouvoir qui nous unit à tout prix comme c’est le cas pour la droite, et c’est un avantage pour nous. Chaque région a sa propre histoire, avec des sensibilités qui méritent respect et considération. Pour cela, les délais peuvent être plus longs. Par exemple, je suis très contente du résultat du vote de la base M5S sur Giani en Toscane. » Et sur les divisions au sein du Mouvement, notamment en Toscane : « Il y a des résistances de cette partie de la base qui a fait opposition jusqu’à présent. C’est une position compréhensible, tout comme il est compréhensible que ceux qui travaillent aux côtés du PD chaque jour dans les conseils municipaux demandent un accord. Il y a eu un vote, et une majorité est sortie qui, en démocratie, doit toujours être respectée. Mais il ne faut pas oublier que l’occasion d’entrer au conseil est aussi l’occasion de porter nos combats. »