Rome, 25 août (LaPresse) – « L'armée israélienne « agit pour limiter autant que possible les dommages causés aux personnes non impliquées et ne vise pas les journalistes en tant que tels » ? Qu'ils aillent le dire aux 60 000 Palestiniens massacrés ces derniers mois et aux quelque 250 journalistes exécutés. Mais avec quel culot, avec quel sentiment d'impunité le gouvernement israélien prononce-t-il publiquement de telles atrocités ? Ils agissent de plus en plus en dehors de toute légalité et de manière immorale : Netanyahu et les siens sont désormais en dehors de toute communauté civile ». C'est ce qu'affirme Nicola Fratoianni, de l'AVS. « Une réponse ferme des pays de l'UE et du monde entier serait nécessaire pour mettre fin à cette horreur. Mais jusqu'à présent, seules de faibles lamentations ont été entendues et cette honte restera gravée dans la conscience de chacun. Tout comme le comportement complice et lâche du gouvernement italien. Nous attendons maintenant du monde journalistique de notre pays – conclut Fratoianni – qu'il s'engage de manière extraordinaire et encore plus forte qu'il ne l'a fait jusqu'à présent pour dénoncer le massacre organisé par le gouvernement de Tel Aviv ».