Cagliari, 15 octobre (LaPresse) – « J'ai appris la nouvelle du verdict de la Cour constitutionnelle depuis Bruxelles, alors que je présidais le Forum des régions insulaires européennes. La Cour a reconnu que le Collège de garantie électorale avait outrepassé ses pouvoirs en se prononçant sur ma déchéance dans des cas non prévus par la loi comme causes d'inéligibilité, et avait donc porté atteinte aux attributions constitutionnellement garanties à la région Sardaigne. En termes simples, la Cour a affirmé qu'il n'appartenait ni à l'État ni au Collège de garantie de déclarer ma déchéance et qu'il n'y avait pas de conditions pour pouvoir la déclarer ». C'est ce qu'affirme la présidente de la région, Alessandra Todde. Au cours de ces derniers mois, poursuit la présidente, on m'a qualifiée de déchue, on a tenté de saboter le travail du Conseil régional, de discréditer le mandat que les citoyens et citoyennes sardes m'ont confié. On a tenté de remettre en cause la légitimité d'un gouvernement démocratiquement élu. Nous avons quant à nous choisi une autre voie : celle de la confiance dans la justice et les institutions, du sérieux et du travail quotidien. Nous avons continué à faire chaque jour tout ce qui était nécessaire pour relever la Sardaigne, en ignorant les détracteurs. Nous l'avons fait avec dignité et avec la conviction que la vérité parlerait d'elle-même. » « Aujourd'hui, la Cour constitutionnelle s'est prononcée. Et nous continuons à aller de l'avant, à travailler la tête haute, avec encore plus d'énergie et de détermination, avec un seul objectif en tête : le bien de la Sardaigne », conclut Todde.

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