Milan, 16 octobre (LaPresse) – « Comme souvent, une campagne de haine est menée par les journaux habituels — si l'on peut les appeler ainsi — et relayée par les forces politiques de droite de ce pauvre pays, qui mériterait un tout autre débat. On m'attribue — avec des guillemets — des phrases que je n'ai jamais prononcées et des concepts que je n'ai jamais exprimés. Le contenu d'un de mes posts a été instrumentalisé de manière indécente et utilisé pour inciter des centaines d'utilisateurs, dont beaucoup sont des faux profils et des comptes rémunérés, à envahir mes réseaux sociaux en vomissant haine et stupidité. Telle est, apparemment, leur conception de la liberté d'expression… Je réitère ce que j'ai dit : ce qui s'est passé à Castel d'Azzano est un drame, une tragédie. Et oui, la mort de trois personnes m'attriste, et j'exprime ma sympathie humaine aux familles des victimes. Cela n'aurait pas dû arriver ». C'est ce qu'écrit sur Facebook la députée européenne de l'AVS, Ilaria Salis. « Mais je réaffirme également que la politique doit assumer sa part de responsabilité et s'attaquer aux causes profondes du malaise. Si vous vous sentez offensés ou si vous ressentez le besoin d'attaquer ceux qui le disent, c'est parce qu'au fond, vous avez mauvaise conscience : pour vous, ceux qui se trouvent en difficulté économique, ceux qui tentent de survivre en marge de cette société injuste, ceux qui sont pauvres, ne méritent pas d'avoir un logement. Parce que, pour vous, les intérêts économiques et la propriété privée passent avant les besoins des personnes. Mais vous n'avez pas le courage de l'admettre », conclut-elle.
© Copyright LaPresse