Milan, 25 oct. (LaPresse) – « Face aux nombreuses discussions stériles sur les prétendues – et absurdes – urgences démocratiques, je me permets de dire que notre grande et véritable urgence depuis longtemps, et encore aujourd’hui, c’est la justice. Malheureusement, et je le dis en tant que fille, même la meilleure réforme ne pourra jamais rendre à mon père trente années de vie empoisonnées et dévastées par les calomnies et les fausses accusations. »
C’est ce qu’écrit Marina Berlusconi, fille de l’ancien Premier ministre et fondateur de Forza Italia, dans une lettre publique publiée en une de Il Giornale. En Italie, il existe « une partie de la magistrature qui se considère comme un contre-pouvoir investie d’une mission idéologique. C’est aussi à cause de cet esprit de faction que, malheureusement, l’Italie reste un pays ‘judicialiste’, où le désir de lynchage public continue de pousser les pires pulsions des médias et de l’opinion publique. »
Pour cette raison, Marina Berlusconi se dit « fermement convaincue de la nécessité d’une réforme de l’organisation judiciaire » qui prévoit la « séparation des carrières entre procureurs et juges » et « la réforme du Conseil supérieur de la magistrature pour réduire l’excès de pouvoir des courants ».

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