Rome, 15 novembre (LaPresse) – « Les données de la Cop30 de Belém révèlent un fait inquiétant : 1 600 lobbyistes du pétrole et du gaz ont obtenu l'accès aux négociations sur le climat, devenant ainsi la deuxième délégation la plus nombreuse après celle du Brésil. Un participant sur 25 est un représentant de l'industrie fossile : la plus forte concentration jamais enregistrée lors d'une Cop » . C'est ce qu'indique Angelo Bonelli, député AVS et leader d'Europa Verde, dans une note publiée lors de la COP30 à Belém. « Selon Kick Big Polluters Out, la présence des énergies fossiles a augmenté de 12 % par rapport à l'année dernière. Au cours des cinq dernières années, 7 000 lobbyistes du pétrole et du gaz ont participé aux sommets de l'ONU sur le climat, tandis que les événements extrêmes et les profits des combustibles fossiles augmentaient. Ces chiffres expliquent bien pourquoi Poutine et Trump sabotent la COP30 : – la Russie possède 47 000 milliards de m³ de gaz et en produit 700 milliards par an ; – les États-Unis sont les premiers producteurs mondiaux de GNL et consomment trois fois plus de gaz et deux fois plus de pétrole que l'UE. Ils défendent les revenus fossiles. Il est très grave que la présidente Meloni se soit alignée sur cette stratégie, devenant de fait la lobbyiste du pétrole pour le compte de Trump – et donc de Poutine – sur les politiques climatiques. Alors qu'à Belém, on discute de la manière de sauver la planète, le gouvernement Meloni choisit de transformer l'Italie en une plaque tournante du gaz, nuisant ainsi à l'environnement, aux entreprises et aux familles », conclut-il.

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