Rome, 14 décembre (LaPresse) – « J'ai compris pourquoi Meloni a évité la confrontation avec moi ». C'est ce qu'a écrit le président du M5S, Giuseppe Conte, sur les réseaux sociaux, après le discours de la première ministre à l'Atreju, la kermesse du FdI qui s'est clôturée à Rome. Meloni, qui hier ne s'est pas présentée sur la scène de sa maison d'Atreju pour la confrontation à laquelle elle m'avait convié, a fait un monologue d'une heure venu tout droit de Mars pour dire que nous sommes forts, que tout va bien, que ses nouvelles idoles sont les agences de notation qu'elle avait auparavant qualifiées de clowns : méconnaissables", a attaqué Conte. Il n'a rien de concret à proposer sur les salaires, a-t-il dit, sur la pauvreté record, plus de 300 000 débarquements de migrants, une augmentation de la criminalité et de l'insécurité, 32 mois d'effondrement de la production industrielle, un boom des allocations de chômage. Sur l'argent jeté dans les centres en Albanie, il continue à dire fun-ne-ran-no après presque 2 ans de gaspillage d'argent et d'application de la loi qui est nécessaire dans nos rues". Après avoir signé quatre lois budgétaires, il se cache toujours derrière de « super excuses », qu'il s'agisse du Superbonus ou des tables d'écoliers, et dit : nous avons mis cet argent sur les routes. Et si les seuls chantiers en Italie étaient ceux des 209 milliards que nous avons apportés ? Et ce sont des « chantiers d'espoir », pour des écoles, des jardins d'enfants, des hôpitaux et des maisons de quartier. Pas pour des “chantiers de guerre” comme ceux du réarmement que vous avez signés sans un mot et avec lesquels vous voudriez écrire un avenir camouflé pour nos jeunes« , a poursuivi le leader du Mouvement, ajoutant : »Vous avez dit 'les voleurs, les corrompus et les vendus nous rendent malades. Nous les combattrons par tous les moyens". Avec les réformes Nordio, ils les avertissent avant leur arrestation, alors qu'en Sicile, tout le centre-droit fait l'objet d'une enquête et les contrats truqués dans le secteur de la santé, et elle ne bouge pas le petit doigt". Elle a également ajouté que son Italie n'est soumise à personne après avoir signé des dépenses militaires insensées et des réductions pour les Italiens en Europe et avoir promis aux Etats-Unis des achats de gaz et d'armes américaines et des taxes nulles pour les géants du web, échouant dans les négociations sur les droits de douane". "Je comprends pourquoi elle a évité la confrontation : ce sont des choses que l'on peut dire si l'on n'a pas de contre-interrogatoire. Pour ceux qui connaissent l'Histoire infinie, plutôt que le courageux Atreju d'aujourd'hui, le président Meloni sur scène a apporté un Rien gris fait de réarmement et de welfarisme aux puissants", a conclu M. Conte.
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