Le budget alloué à la Santé au titre de l’exercice 2022 s’élève à plus de 23,55 milliards de dirhams, en hausse de 19% par rapport à 2021.
« Ce budget se répartit sur les ressources humaines, le renforcement du système de la Santé, la planification, la programmation, la coordination et le soutien des missions de ce système, ainsi que de celui de la Santé reproductive, maternelle et infantile, outre la santé des jeunes et des personnes à besoins spécifiques, d’après le ministre de la Santé, Khalid Ait Taleb, qui présentait le projet de budget sectoriel de son département devant la Commission des secteurs sociaux à la Chambre des représentants.
Il s’agit aussi de la surveillance épidémiologique, de la veille et la sécurité sanitaires, de la prévention et du contrôle des maladies, ainsi que des mesures et prestations de soins primaires et hospitalières, en plus de renforcer, aménager et préserver les infrastructures de base et les équipements de santé, a ajouté le ministre.
L’amélioration de la gestion des ressources financières est accompagnée par des mesures portant essentiellement sur le renforcement de la dimension régionale dans le domaine de la Santé et des mécanismes de suivi des projets, ainsi que sur l’adoption d’une nouvelle approche pour créer un cadre réglementaire relatif aux contrats pharmaceutiques pour améliorer l’approvisionnement et le renforcement de la maintenance du matériel et appareils via l’usage d’un système d’information, a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, Ait Taleb a souligné que le plan d’action 2022 repose essentiellement sur le mise en œuvre du chantier de la généralisation de la protection sociale à travers la généralisation de l’assurance maladie obligatoire (AMO) en 2022 et des allocations familiales (AF) en 2024, l’élargissement de l’assiette des adhérents aux régimes de retraite en 2025, ainsi que la généralisation de l’indemnité pour perte d’emploi en 2025.
Ce plan d’action comprend aussi, d’après le ministre, la réforme du système de santé à travers la qualification des ressources humaines, l’usage d’un système d’information intégré, l’amélioration de l’offre de santé et la création d’organes de gestion et de gouvernance.
Ces mesures tirent leur cadre général des résultats et recommandations du rapport sur le Nouveau modèle de développement, du programme gouvernemental 2021-2026 et de la loi-cadre n°09.21 relative à la protection sociale, a conclu le ministre.
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