Les médecins du secteur privé menacent de faire grève le 20 janvier prochain.
A l’origine de cette colère, le montant jugé « injuste » des cotisations dont ils devront s’acquitter pour bénéficier de l’Assurance maladie obligatoire dans le cadre du chantier d’élargissement de la protection sociale aux travailleurs indépendants.
A l’origine de cette colère, le montant jugé « injuste » des cotisations dont ils devront s’acquitter pour bénéficier de l’Assurance maladie obligatoire dans le cadre du chantier d’élargissement de la protection sociale aux travailleurs indépendants.
Les médecins du secteur privé réclament la révision fixant les revenus forfaitaires sur la base desquels les cotisations à l’AMO et au régime de retraite seront calculées. L’objectif est de voir les montants de cotisations baisser. A défaut, le secteur de la santé sera paralysé par la grève.
Pour rappel, le revenu forfaitaire des médecins généralistes a été fixé à 4 fois la valeur du SMIG et celui des spécialistes à 5,5 fois le SMIG, alors que celui des pharmaciens a été arrêté à 3 fois le SMIG. Cette base de calcul est jugée « injuste » par les syndicats des médecins, des pharmaciens et des biologistes qui veulent que les taux des cotisations soient alignés sur ceux appliqués aux autres professions indépendantes.
Mohamed Hachem Tyal, vice-président de l’Association nationale des cliniques privées, a déploré récemment lors d’une conférence de presse le fait qu’«on croit à tort que les médecins sont riches».
Les syndicats du secteur de la santé, qui dénoncent ainsi un manque d’équité, veulent revenir à la table des négociations, mais cette fois-ci avec l’Ordre des médecins. Pour eux, le ministère de la Santé n’est plus l’interlocuteur approprié.
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