Les trois cas suspects de variole du singe enregistrés au Maroc « ne suscitent aucune inquiétude », a assuré mardi le chercheur en politiques et systèmes de santé, Dr Tayeb Himdi.
« La variole du singe est une maladie connue depuis plus de 70 ans et de nombreuses données sur les voies de sa transmission sont disponibles », a noté le chercheur, expliquant que la maladie ne se transmet qu’en cas d’un contact étroit avec une personne infectée, d’échange de vêtements ou d’utilisation des mêmes draps et de la même nourriture dans un espace commun.
Il a estimé que la détection de cas suspects au Maroc « ne nécessite pas d’imposer des restrictions, de revenir sur l’allégement des mesures sanitaires et d’interdire les vols et les voyages », appelant toutefois à la prudence et à la vigilance en dépit des nombreuses données disponibles au sujet de cette maladie.