Dans le cadre de cet essai clinique, un volontaire atteint d’un cancer métastasé et résistant aux précédentes tentatives de traitement vient de se voir administrer un virus « tueur de cancer », ou oncolytique pour les scientifiques (CF33-hNIS ou Vaxinia), qui est un orthopoxvirus, comme celui de la variole du singe, modifié en laboratoire pour exprimer un gène humain qui permet de suivre sa réplication dans les cellules et d’augmenter ses propriétés anticancéreuses, expliquent les initiateurs de ces recherches.
Cet orthopoxvirus est capable d’infecter et de tuer les cellules cancéreuses tout en épargnant celles qui sont saines, soulignent-ils, notant que quand la cellule cancéreuse meurt, elle libère des particules virales qui stimulent le système immunitaire, notamment les lymphocytes T spécialistes dans la destruction des tumeurs, qui attaquent ensuite leurs voisines.