Les pays réunis à Genève pour négocier un nouvel accord international sur la gestion des pandémies ont décidé jeudi qu’il serait juridiquement contraignant, a déclaré l’Organisation mondiale de la santé.
Les membres de l’Organe intergouvernemental de négociation (OIN), chargé de négocier cet accord, « ont décidé, par consensus, qu’ils travailleront sur un nouvel accord international sur les pandémies qui sera juridiquement contraignant », a déclaré l’OMS dans un communiqué.
L’OIN espère conclure l’accord en mai 2024. D’ici là, les pays devront faire face à de nombreux défis, tels que l’ambition des engagements que les pays sont prêts à prendre, notamment sur la distribution équitable des vaccins, le partage des connaissances, le financement, les structures de contrôle et l’enquête sur les épidémies.
Une question déterminante sera de savoir si les pays souhaitent que l’OMS dispose de pouvoirs accrus pour enquêter sur l’origine des épidémies. Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré que l’absence de partage de données avait été un obstacle pour répondre à la pandémie de Covid-19.
« Les États-Unis sont prêts à faire partie de ce processus, pour trouver une solution à la préparation et à la réponse aux pandémies. Nous n’avons pas été à la hauteur en ce qui concerne le Covid-19 et nous voulons corriger cela », a déclaré aux journalistes Loyce Pace, la secrétaire adjointe aux Affaires mondiales du département de la Santé et des Services sociaux des États-Unis, présente à Genève pour les négociations.
Mme Pace a indiqué que Washington était ouvert à un mélange d’options contraignantes et non contraignantes. « Ce que nous préférons le plus (…) c’est quelque chose qui fonctionnera pour le monde », a-t-elle déclaré, « Nous ne voulons pas faire de fausses promesses que nous ne pourrons ou ne voudrons pas respecter collectivement ».
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