Le chercheur chinois He Jiankui qui avait été emprisonné pour avoir mis au monde les premiers bébés génétiquement modifiés, déclenchant un scandale planétaire, a affirmé mardi qu’il cherchait de nouveaux collaborateurs après avoir reçu un visa pour s’établir à Hong Kong, provoquant la consternation de la communauté scientifique.
He Jiankui avait été condamné en décembre 2019 par un tribunal de Shenzhen, la métropole du sud de la Chine où il avait effectué ses travaux, à trois ans de prison pour « avoir illégalement procédé à la manipulation génétique d’embryons à des fins de reproduction ».
Il avait annoncé en novembre 2018 être parvenu à mettre au monde des jumelles à l’ADN modifié pour les rendre résistantes au virus du sida dont était infecté leur père. « Je suis en train de contacter les universités de Hong Kong, les organismes et les entreprises du secteur de la recherche », a déclaré à des journalistes à Pékin ce scientifique âgé de 39 ans libéré de prison en avril 2022.