Le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita a souligné jeudi que toute personne ou organisme portant des accusations contre le Maroc devra en produire la preuve, ou assumer sa dénonciation calomnieuse devant la justice.
Cette déclaration fait suite à la persistante campagne médiatique évoquant une prétendue infiltration des téléphones de plusieurs personnalités publiques nationales et étrangères à travers un logiciel informatique.
« La justice est là précisément pour vérifier les accusations à l’aune des preuves matérielles et tangibles. Certaines personnes ont choisi cette voie. Elles y feront valoir les preuves qu’elles ont, ou n’ont pas », a souligné le ministre dans un entretien avec le magazine +Jeune Afrique+.
Le Maroc aussi a choisi de faire confiance à la justice, en interne et à l’international, a ajouté Nasser Bourita, qui a dénoncé un « écran de fumée », et un « coup de bluff (…) monté de toutes pièces et sans preuve aucune », appelant à « jeter la lumière sur les faits, loin de la polémique et de la calomnie ». Selon le ministre, « c’est ce que ne font ni Forbidden Stories ni Amnesty International, qui se basent uniquement sur de pures supputations », faisant observer que certains titres syndiqués au sein de ce consortium « servent des agendas bien connus pour leur hostilité primaire envers le Maroc » et sont « ulcérés » par ses succès sous le leadership du Roi Mohammed VI.