Les trafiquants attiraient leurs jeunes et vulnérables victimes en leur promettant des emplois lucratifs, avant de leur retirer certains organes – essentiellement des reins -, qu’ils vendaient pour un prix pouvant atteindre jusqu’à 900.000 roupies (3.600 euros).
Les victimes étaient emmenées vers un laboratoire clandestin de transplantation d’organes à Rawalpindi, près de la capitale Islamabad. Ce type d’officines clandestines ne disposent généralement pas au Pakistan de l’équipement médical ni du savoir-faire nécessaires à une transplantation, et des patients y sont déjà par le passé morts de complications.