Rome, 9 octobre (LaPresse) – « Je ne peux pas serrer la main de quelqu'un qui me dit « définis enfant » et qui me traite de fasciste. Qu'il reste tranquillement chez lui, d'ailleurs, il a évité la plainte pour apologie de crime parce qu'il m'a traité de fasciste. S'il me présente ses excuses, j'ai pardonné à beaucoup de gens, mais il doit assumer ses responsabilités ». C'est ce qu'a déclaré Enzo Iacchetti à l'émission « Stai Serena » sur Radio2, revenant sur la dispute télévisée avec Eyal Mizrahi. « Si le monde n'avait rien fait, le programme de Netanyahu aurait été l'élimination du peuple palestinien », a expliqué Iacchetti à propos de la tragédie de Gaza, tout en se montrant sceptique quant à l'accord récent. « Je n'ai pas beaucoup confiance en ce plan de paix », affirme-t-il, « car on a parlé d'intérêts, d'Israël, d'Amérique et de gaz. Où iront les Palestiniens ? Seront-ils protégés ? Non. La grande nouvelle, c'est que les jeunes ne sont pas stupides : des millions d'entre eux sont descendus dans la rue ».

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