Elle va conclure une carrière qui a fait de la championne du Grand Chelem à 23 reprises une puissante ambassadrice pour les femmes noires dans le monde.
Dans une interview accordée au magazine Vogue, publiée en ligne mardi, l’Américaine de 40 ans qu’elle n’a « jamais aimé le mot retraite » et préférait le mot « évolution » pour décrire les prochaines phases de sa vie.
« Je m’éloigne du tennis pour me tourner vers d’autres choses qui sont importantes pour moi », notamment en se consacrant à sa famille ainsi qu’à son travail dans sa société « Serena Ventures ».
« Je n’ai jamais voulu avoir à choisir entre le tennis et une famille. Je ne pense pas que ce soit juste », a-t-elle écrit. « Mais j’aurai 41 ans ce mois-ci [September], et quelque chose doit être fait”.
Williams, avec sa sœur aînée Venus, est devenue une sensation de tennis à la fin des années 1990 et a remporté son premier titre du Grand Chelem à l’US Open de 1999 à l’âge de 17 ans.
Lundi, elle a remporté au tournoi WTA 1000 de Toronto sa première victoire depuis plus d’un an, six semaines après un premier retour manqué à Wimbledon, après un an d’absence.
L’Américaine, qui fêtera ses 41 ans le 26 septembre prochain, s’est imposée au courage face à l’Espagnole Nuria Parrizas (N.57) en deux sets (6-3, 6-4), remportant son premier succès depuis plus d’un an.
Sa dernière victoire en simple sur le circuit WTA remontait au 4 juin 2021, lors d’un 3e tour victorieux à Roland-Garros, quelques semaines avant de déclarer forfait au premier tour de Wimbledon en raison d’une blessure à une jambe.
Elle s’est ensuite absentée pendant près d’un an, ne faisant son retour en simple que fin juin à Wimbledon, où elle a été battue d’entrée par la Française Harmony Tan.