Le directeur général, Maurizio Arrivabene, a été chargé de rester en place et d’expédier les affaires courantes le temps qu’un nouveau conseil soit constitué, a précisé le club dans un communiqué.
La prochaine assemblée générale est prévue le 18 janvier prochain.
La Juventus « continuera à collaborer et à coopérer avec les autorités de surveillance et du secteur », a indiqué le club.
Le conseil, dont font partie Andrea Agnelli et son vice-président Pavel Nedved, a « estimé qu’il était dans le meilleur intérêt social » de démissionner, en « considérant la centralité et la pertinence des questions juridiques et technico-comptables en suspens », une allusion à l’enquête que mène la justice italienne depuis plus d’un an.
Le parquet de Turin s’intéresse à la pratique, que la Juve a multipliée, des « faux échanges » de joueurs: des ventes croisées avec d’autres clubs, sans échange d’argent mais permettant d’inscrire des plus-values dans les bilans.
Le club, coté en Bourse, aurait en outre caché à ses investisseurs l’existence d’accords privés avec des joueurs, dont l’attaquant vedette portugais Cristiano Ronaldo, pour régler certains salaires en différé.
La Juventus a expliqué lundi avoir « de nouveau examiné les objections du ministère public » du tribunal de Turin, et décidé « d’adopter des méthodologies comptables alternatives légitimes » concernant les compléments de salaire.
Le club avait enregistré la saison dernière 255 millions d’euros de pertes.