Turin, 27 janv. (LaPresse) – "Chers Bianconeri, je ne sais même pas par où commencer. Je savais que ce jour finirait par arriver, mais on n’est jamais vraiment prêt pour les adieux. Cela fait cinq ans et demi, mais pour moi, c’est comme si c’était toute une vie. Ce n’est jamais facile de se séparer d’un amour, d’un lieu qui m’a tant donné, d’un maillot qui m’a procuré de grandes émotions, d’un club et d’une histoire où j’ai retrouvé les valeurs qui m’ont accompagné tout au long de ma carrière et que j’ai apprises de mes parents."

C’est ainsi que commence la lettre d’adieu de Danilo à la Juventus, publiée dans une vidéo sur Instagram. Le club a résilié le contrat du défenseur brésilien, qui retournera dans son pays pour jouer avec Flamengo.

"Quand je suis arrivé, j’ai appris des grands hommes du vestiaire et de la Juventus, avant de devenir moi-même enseignant et défenseur de ces valeurs, avec toute mon énergie, comme s’ils faisaient partie de moi—à l’image des enseignements que je transmets à mes enfants, qui ont fait de Turin leur maison et sont devenus de grands supporters de ces couleurs," a-t-il poursuivi.

"C’est peut-être par respect et par mon combat pour ces valeurs que je ne peux plus faire partie de ce projet. Ce qui me rend fier, c’est de ne jamais avoir changé ma façon d’être ni ma façon de défendre le club le plus important de ma carrière. Je ressens que chaque personne dans l’univers de la Juventus fait partie de ma famille—chaque employé, chaque coéquipier, chaque personne qui porte ce maillot avec fierté, sans penser uniquement aux chiffres, avec honnêteté et, surtout, en affrontant chaque défi de la Juventus comme un défi personnel. Un choix de vie."

"À nos supporters, je demande pardon pour les moments où j’ai pu vous décevoir—jamais par manque d’efforts, de dévouement ou de travail. Et je vous remercie de tout cœur pour la façon dont vous m’avez accueilli, respecté, et pour le lien que nous avons construit au cours de mon parcours, où je me suis toujours senti votre représentant sur le terrain."

© Copyright LaPresse